La recherche clinique est « une recherche effectuée chez l’humain, dont la finalité est l’amélioration de la santé ». Elle a pour but d’améliorer la connaissance d’une maladie, d’une méthode d’investigation ou d’un traitement et elle est indispensable à tout progrès en médecine.
Si une molécule semble prometteuse pour une application chez l’humain, elle doit par la suite être testée en recherche clinique, où l’on vérifiera son efficacité et sa toxicité. Il faut noter que la recherche clinique est strictement encadrée par la loi et ne peut se dérouler que dans des conditions bien précises.
L’objectif est de vérifier les hypothèses expérimentales, vérifier la sécurité (tolérance et toxicité), déterminer la dose optimale et d’identifier les effets secondaires. La surveillance médicale constante se fait auprès d’un très faible nombre (entre 20 et 80) de sujets sains ou de malades chez qui tous les autres traitements se sont avérés inefficaces. Si le médicament est jugé sécuritaire dans la phase 1, il passe à la phase 2.
Elle permet de déterminer l’efficacité à traiter la condition visée et évaluer davantage la sécurité. Le traitement est alors donné à plus de personnes (100-300). On cherche à déterminer la dose minimale du nouveau médicament pour obtenir une action thérapeutique et la dose maximale non toxique pour l’être humain. Elle se déroule en général en milieu hospitalier afin qu’une surveillance médicale étroite des participants puisse avoir lieu. Si le médicament semble efficace et sûr dans la phase 2, il passe à la phase 3.
Elle aide à confirmer l’efficacité du médicament, la surveillance des effets secondaires à long terme et à collecter des informations pour garantir une utilisation sûre.
Elle est conduite dans plusieurs endroits et des milliers de participants reçoivent le traitement. Les chercheurs comparent ces résultats avec un groupe qui reçoit le traitement standard ou un placebo si aucune thérapie de référence n’existe. Les résultats de la phase 3 influencent la décision d’autorisation du traitement par les autorités gouvernementales.
Une quatrième phase est parfois conduite après que le médicament ou le traitement soit disponible sur le marché. La phase 4 permet de récolter des informations à long terme sur le médicament une fois que celui-ci est commercialisé afin de dépister des effets secondaires, des complications ou des conséquences néfastes d’interactions médicamenteuses, qui n’ont pas été décelés jusque-là. Il s’agit d’en apprendre davantage sur le médicament ou le traitement dans les conditions réelles d’utilisation par des dizaines de milliers de personnes. On parle ici de pharmacovigilance.
Une quatrième phase est parfois conduite après que le médicament ou le traitement soit disponible sur le marché. Cette phase permet de récolter des informations à long terme sur le médicament une fois que celui-ci est commercialisé afin de dépister des effets secondaires, des complications ou des conséquences néfastes d’interactions médicamenteuses, qui n’ont pas été décelés jusque-là. Il s’agit d’en apprendre davantage sur le médicament ou le traitement dans les conditions réelles d’utilisation par des dizaines de milliers de personnes. On parle ici de pharmacovigilance.
Améliorer la lutte contre le cancer du sein en augmentant l’accès et la participation aux protocoles de recherche clinique.
Dans le but d’alléger le texte, patientes est utilisée au féminin puisque le cancer du sein touche majoritairement des femmes.
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